Les négatifs sont stockés à l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) qui ne peut s'en servir qu'à la condition de demander pour chaque rediffusion l'autorisation de chacun des auteurs ou de leurs héritiers (images, littéraires, musique, etc…) ce qui est long , difficile et coûteux.
De surcroît, cette autorisation n'est valable que pour un temps assez court, incompatible avec les investissements matériels et moraux d'une exploitation en profondeurs, notamment à l'étranger, où est exigée la cession des droits pour la durée du copyright.

Enfin, chaque rediffusion en France, implique le paiement aux ayant droit du montant de leur contrat initial, majoré selon des barèmes professionnels réactualisés. Ce qui signifie que la rediffusion d'un téléfilm coûte à peu près dix fois plus cher que celle d'une œuvre de cinéma.

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