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Le Provencal "les jambes en l'air "
     ou "Honni soit qui mal y pense"
Le Méridional "J'ai voulu renverser des idées reçues"
Le Figaro Où va la camionnette de César?


 
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     Le réalisateur Jean Dewever et le comédien Georges Géret étaient hier à Marseille pour présenter leur film : Les Jambes en l'air. Il a été tourné dans les pinèdes, les calanques et le charmant village de Sausset-les-Pins. Quelques coins de Marseille apparaissent ici et là.
     Bref, la Méditerranée, celle qui joue avec les galets... comme le chante Gilbert Bécaud, est omniprésente dans ce film qui s'appelait, à l'origine, " César Grandblaise ", du nom de son héros, incarné par Georges Géret

Pourquoi avoir choisi un tel titre raccrocheur qui donne une fausse idée de l'histoire et des personnages ?

     J'ai pensé, dit Jean Dewever, que " César Grandblaise ferait fuir ou tout au moins n'inciterait pas les spectateurs à venir. Le titre a quelque chose de provocateur si vous voulez. Mais il ne choquera pas les jeunes et je crois que c'est le public entre 18 et 30 ans qui fait le succès d'un film. Vous avez raison de dire que l'histoire n'a rien de commun avec l'érotisme commercial.

Plusieurs thèmes sont abordés.

     Certainement. Il y a les liens conjugaux, l'entente entre mari et femme, le bonheur conjugal en somme, je tiens à démontrer qu'il existe. On le nie tellement souvent. Il y a les rapports entre parents et enfants, la liberté individuelle et enfin l'amitié.

S'il fallait définir votre film, que diriez-vous ?

     C'est la joie de vivre, sans contraintes préétablies, sans tabous moraux.

Et c'est très moral...

     La moralité dans l'amoralité c'est bien connu, dit Jean Dewever en riant. Pour en revenir à mon titre, après tout je n'ai pas recherché la distinction. Là vie n'est pas faite de distinction et l'on peut s'ennuyer dans une maison du style art et jardin...

Georges Géret, égal à lui-même, sympathique et naturel aime son rôle dans ce film car il lui a permis de s'évader des Durs de durs et des " Mauvais Garçons " qu'il incarne le plus souvent.

     Tout cela à cause de mon physique et de mes intonations !
     Et moi, finalement, je suis un tendre ! dit Géret avec un air de bon " nounours apprivoisé. Ce film on l'a fait entre copains dans une atmosphère épatante et je garde un excellent souvenir des gens de Sausset-les Pins. Ils nous ont facilité 1a besogne au maximum; Des gens du Midi, c'est tout dire ! "

Géret sait de quoi il parle, lui qui a deux domiciles, l'un à Paris et l'autre à Nice. C'est l'un des plus assidus joueurs de pétanque de Saint-Paul de Vence...

     Oui, reprend-il, Car Grandblaise, c'est un pur, il ne voit le mal nulle part et il a une philosophie particulière de la vie

Riou Rouvet.
Le Provençal du 28 juillet 1971


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Après avoir réalisé, il y a dix ans déjà, son premier film " Les Honneurs de la guerre ", Jean Dewever fait aujourd'hui sa rentrée à l'écran - toujours derrière la caméra, avec une seconde réalisation tirée d'un scénario de Jean-Charles Tacchella : " Les Jambes en l'air ", dont le titre original - " César Grandblaise " était beaucoup moins imagé, mais sûrement plus honnête en définitive, Car ce film n'est en aucune façon érotique ou tout simplement osé : plutôt un film optimiste, un hymne au bonheur en quelque sorte.

Pourquoi donc ce titre " Les Jambes en l'air " ? Jean Dewever nous en donne l'explication suivante :
" J'ai voulu renverser des idées reçues, et cette expression, " Les Jambes en l'air " est précisément une idée reçue.

François Esposito
Le Méridional du 28 juillet 1971.


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Jean Dewever et Jean-Charles Tacchella - la télévision vient de diffuser leur dernier film Les Honneurs de la guerre -ont fui l'enfer parisien et dans leur village provençal ont écrit César Grandblaise,- César est un homme heureux, dit Dewever, mais les gens heureux ont parfois des histoires et nous entendons bien raconter ses aventures sur un rythme rapide et moderne.

Le Figaro du 21 mai 1970


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